Douze jours ce sont écoulés depuis mon aller-retour à Castelnau-le-Lez mais surtout le début de mon protocole d’essai de mon accompagnement médicamenteux dans mon Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (ou TDAH). Si je suis le premier observateur des éventuels changements je suis particulièrement à l’écoute des remarques de mon épouse et de mes filles. Elles sont plus à même de noter mes évolutions de comportement et d’humeur alors que je me concentre — maladie des siècles actuel et précédent — sur mon efficacité, enfin disons, ma capacité à faire, à achever des projets (to deliver diraient les anglo-saxons).
Aussi en dimanche soir, qui est un lundi matin, dois-je noter que j’ai été plus à même de passer de l’idée à la réalisation, y compris pour mes projets personnels. Nulle-part n’a jamais été aussi vivant. J’ai déposé un nom de domaine pour Sui Generis et ai bien avancé sur le contenu de ce site à venir (fond et forme).
J’ai rejoint une association tenant un tiers-lieu et fablab à moins de 10 minutes de vélo de chez moi et ai renoué avec les gentle men & women de l’impression depuis le web (ou web to print). De manière générale je suis moins éprouvé par la tenue de discussions.
Enfin, le plus important, je suis plus accessible pour mes proches, moins stressé, moins épidermique dans mes réactions aux sollicitations. Je pars moins dans tous les sens et arrive à mieux aider dans la tenue de la maison. Non que je ne le fisse pas auparavant mais la moindre idée ou observation me traversant pendant un tache d’entretien avait une chance non nulle de me faire abandonner en cours la dite tache.
Ah et je suis également moins stressé sur la route semble-t-il.
Reste maintenant le plus difficile, continuer la lecture du livre-méthode[1] conseillé par le neurologue et construire petit à petit mes outils pour consolider tout ça.