Introduction nécessaire
Premier de sa catégorie, ce billet — comme chacun de ses semblables à venir — a pour propos de recevoir un résumé hebdomadaire des évènements survenus et dont je souhaite conserver une trace un peu organisée à défaut de journal quotidien (qui surviendra un jour peut-être).
Demain matin, mercredi premier décembre, je signerai à neuf heures la convention de rupture du contrat à durée indéterminé qui me lie au centre hospitalier de Perpignan. Le pourquoi est à la fois simple et compliqué.
Assis face à un ordinateur, le clavier sous les doigts, j’essaye de dérouler des mots sur la houle de mes pensées. Je pense à Cécile la généreuse, Jean-Chistophe le prolixe et Anthony le docte. Je pense à tout ce que je souhaiterais partager, à tout ce que je voudrais analyser et retranscrire, à tout ce dont je voudrais témoigner.
Un petit peu d’organisation interne, de réflexion éditoriale et de repos et je suis prêt à suivre un rythme de publication. Je me suis fixé cette date — le mercredi 10 février si tout sa passe comme prévu — comme premier jour publication selon un rythme bi hebdomadaire.
Un mois de décembre sans billet écrit, sans page ajoutée. Est-ce si important dans le fond ? Il fallait bien ces trente-et-un jours pour tourner la page d’une année civile si particulière comme le fut 2020. Trente-et-un jours nécessaires également pour préparer les rencontres, les voyages, les festivités, les présents. Trente-et-un jours pour vivre ces évènements et tacher de se reposer〔pause, expression d’une réflexion soudaine〕.
Un vendredi soir de plus qui s’annonce. Vendredi, jour idéal pour que je reprenne le cours des choses laissées en suspens il y a de cela huit ou neuf ans〔fondu au noir, flashback〕. Je m’installais alors dans un fauteuil littéralement issu des années soixante-dix et, dans mon bureau, dans la pénombre, je prenais mon iPad, lançais une musique et m’employais à rédiger un texte de fiction avec comme contrainte de devoir l’achever le temps du disque. Ces écrits furent publiés en leur temps dans une autre version de ce site et sans doute proposés à la lecture au moyen d’un tweet tant discret que lapidaire.
L’habitude (re)vient. Certes, tout ceci est quelque peu autocentré et assez court mais il faut bien garder le rythme pour « tenir la boutique » comme tout bon bassiste doit essayer de le faire… travailler la souplesse de la main gauche et la régularité de la main droite — oui, full disclosure, je suis droitier.