J’ai loupé un dimanche comme on manque une marche en descendant des escaliers, avec le risque inhérent d’être immobilisé pendant un certain temps. Preuve en est ce billet qui n’en fini plus de stagner de dimanche en dimanche.
J’ai hésité à prendre la peine de ne serait-ce que créer ce billet dans iA Writer puis de le confier aux mécanismes d’11ty. Ma foi, pourquoi ne pas conserver une trace de ma fatigue de dire les semaines.
Aujourd'hui É a dix-sept ans révolus, dix-sept ans depuis le départ de Maisons-Laffitte le jour de sa brocante pour Poissy — nous avions dormi chez les parents de M alors que nous habitions à Sartrouville pour être de bon côté de la Seine et éviter la traversée de l’impossible pour nous rendre au service de gynéco-obstétrique du centre hospitalier pour une rendez-vous à terme qui verra donc les évènements s’accélérer jusqu’à la naissance de notre première fille par un bel après-midi de septembre.
Il se passe beaucoup trop de choses ce dimanche tandis que je finis mon second café frappé. Il fait de nouveau chaud et ensoleillé, le Zevent bat son plein et les poules de la voisine caquètent.
J’avoue, le sous-titre n’est là que pour le sourire qu’il provoque — au moins à ma personne — mais je ne doute pas qu’il puisse servir d’introduction à un article sur les légumes anciens et l’autonomie alimentaire en période de crise monétaire, hydrique et énergétique (je veux bien céder les droits à tout ou toute secrétaire de rédaction contre quelques bouteilles d’Orval).
Émilie et Régine alignent les canettes de bière, de boisson énergisante ou au lait chocolaté sur les tablettes du rayonnage réfrigéré. C’est leur dernier jour.
Dimanche, pour une fois
J’aimerais changer un peu le format de ces résumés hebdomadaire et dans les faits rien ne m’en empêche sinon cette propension à me essayer de me donner un cadre strict et de juger que tout changement, déformation du cadre signifie la fin du projet qu’il contient et donc son abandon… bref…