Le web expliqué (à mes filles)

théâtre des opérations

Première étape dans cette série, comme toujours, découper et morceler.

Cartographie de la toile

Je ne vais pas me lancer dans l’effeuillage de modèle, simplement esquisser les deux machines symboliques intervenant dans la fabrication d’une page web. D’un coté le serveur, de l’autre le terminal de consultation (et entre les deux une foultitude de doctes personnes ayant un well, actually au bord du clavier).

Comme dans tout échange multi parties il existe un protocole pour assurer, sinon une compréhension mutuelle, au moins la possibilité d’un échange. Ici l’Hypertext Transfert Protocol[1] (HTTP). Quand il est souhaitable de rendre les échanges entre le terminal et le serveur aussi confidentiels que possible, un couche de sécurité est ajoutée matérialisée par l’acronyme HTTPS pour HTTP over Top Layer Security (TLS).

Où la magie opère

Sur le terminal de consultation, le navigateur adresse une demande au serveur, une requête, à laquelle celui-ci répond avec un code et, toujours pour simplifier, un fichier (une ressource[2]). Le comportement du navigateur varie selon le type de fichier. Si ce dernier est un document dit hypertexte, il va le parcourir et demander au serveur chaque ressource mentionnée si elles sont nécessaires à l’affichage de la page : images, feuilles de style, etc. Il assemble ensuite le tout pour en proposer une interprétation son utilisateur ou utilisatrice.

Coté serveur maintenant, toujours à grands traits, il y a deux cas de figure, enfin trois si la requête ne peut avoir de réponse positive mais mettons cela de coté au moins pour le moment.

Si le site consulté est de type statique, il s’agit simplement de transmettre un fichier stocké. Dans le cas d’un site dynamique, c’est à dire pour laquelle le contenu du fichier accompagnant la réponse dépend d’éléments de la requête, il est nécessaire pour le serveur d’exécuter un certain nombres d’opérations avant de transmettre une réponse.

HTML, enfin

Dans tous les cas, fichier préexistant ou assemblé à la demande, celui constituant une page web se présente au format HTML (Hypertext Language Markup), du simple texte balisé pour détailler au navigateur son organisation et l’informer des éléments qui lui sont liés : médias, règles de présentation et scripts d’interaction. Ces deux derniers venant compléter la trinité des acronymes de la page web, HTML, CSS (Cascading Style Sheet) et JS (JavaScript)[3].

à suivre : se mettre à la page

Rédigé à Toulouges en avril 2025.