Micro Journal

Jour 1, déballage

Où il m’est nécessaire de me rendre dans un vapostore pour la première fois.

Poste Italiane

De retour de la promenade hebdomadaire, je constatais que notre boite aux lettres était occupée par un paquet volumineux : un carton momifié au ruban adhésif marron, promesse de mon cadeau d’anniversaire électronique et artisanal. Dans le carton, embullés, un sachet avec des touches de clavier et un second contenant un Micro Journal Rev. 6 couleur rouge et blanc.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre au niveau de la finition : les éléments du boitier sont réalisés en impression 3D et, même si les vidéos mises en ligne par Un Kyu Lee pour illustrer le rendu des coloris qu’il proposait étaient rassurantes quant à l’aspect général, je me demandais ce que cela pouvait donner une fois en main.

plan rapproché du Micro Journal sur lequel on distigue son écran allumé avec quelques lignes de texte en vert sur fond noir et une partie de son clavier ortholinéaire

Je n’ai pas été déçu, bien au contraire. Le boitier est rigide, le dos est bien plan, les stries de fabrication, à peine perceptibles sous les doigts, se fondent naturellement dans les textures données aux surface planes. S’il reste quelques échardes de plastique (des filaments en fait) sur les angles et dans quelques lumières, il n’est pas difficile de les ôter sans dommage.

Où Li-Po

Voulant essayer au plus vite ma nouvelle machine à écrire, je me suis heurté à un imprévu lié à la complexité du transport des matières dangereuses, en tous cas pour les particuliers comme Un Kyu Lee. La batterie lithium-polymère nécessaire au fonctionnement du Micro Journal n’était pas comprise dans le colis. Je craignais repousser ma prise en mains de plusieurs jours, le temps de me la procurer.

Une recherche rapide me permit de constater que je n’aurais pas besoin de mobiliser toute une chaine logistique pour suppléer au manque. Le modèle choisi par le maker, 18650[1], était très répandu, sans doute en partie par son utilisation dans nombre de dispositifs électroniques portables d’inhalation de vapeur parfumée. Les détaillant de ces appareils s’étant multipliés, je n’eue besoin que d’enfiler une paire de chaussure pour me rendre à l’échoppe locale, jouxtant le tabac-presse, le fleuriste et une agence immobilière du centre de ma petite ville et, le temps d’un bain olfactif dans une fragrance plus sucrée qu’un assortiment Haribo, repartir avec deux exemplaires[2] de l’accumulateur requis.

Le temps de rentrer chez moi, d’installer l’accu et de compléter sa charge, je me retrouvai avec un malicieux visage souriant à l’écran du journal, puis une simple invite clignotante à saisir du texte. Nunc est scribendum.

contexte de rédaction

Le premier jet de ce billet a été rédigé dans le Micro Journal avant d'être intégré à mon répertoires de fichiers texte pour relecture et ajout des notes éventuelles avec Writer.

Rédigé à Toulouges en mars 2025.