Un souvenir de Nulle-part

Pas une ride

de nombreuses fissures

Le marronnier d’une réparation envisagée puis repoussée je ne sais combien de fois.

Il craque sous le doigt

Littéralement, mon iPad Pro de 2017, modèle A1701, a son verre d’écran parcouru de fissures partant du coin inférieur gauche. Celles-ci sont assez profonde pour induire des saisies fantômes dans certaines zones et de rendre ainsi impossible l’utilisation du Pencil sans causer des sauts de la mine sur le papier virtuel ou le mode side-car — l’iPad basculant en mode autonome comme si son écran était sollicité.

Il en a sous le pied

Épisodiquement je songe à réaliser le changement d’écran car, métaphoriquement cette fois-ci, l’objet informatique âgé de plus de sept ans n’a pas pris une ride. Writer, Working Copy et Ice Cubes répondent au doigt et à l’œil, sans le problème de surface tactile les applications de dessin — en tous cas pour mes besoins — feraient largement le taf et pour ce qui est de la lecture de textes, d’images, de musique ou de vidéos : l’iPad n’est pas en reste.

Le changement c’est pour quand ?

Le changement de l’écran, s’entend. Le problème avec l’iPad pro 10,5 pouces de 2017 est double : son indice de réparation est pour le moins mauvais, voir exécrable, et il n’est pas compatible avec les stylets tiers comme le sont ses successeurs sortis à partir de l’année suivante. Si le second point est anecdotique — je pourrais récupérer mon Pencil auprès de ma fille et lui fournir un stylet compatible avec son iPad de neuvième génération — le premier me refroidit bien plus. Le kit de remplacement d’écran chez iFixit est de deux cents euros (à la date de rédaction de ce billet) et la page d’instruction bardée de cartels d’avertissement sur la difficulté des étapes et les possibilité d’endommager définitivement des composants clefs.

Sachant que la patience et la concentration nécessaires à la réparation ne sont pas mes points forts (particulièrement dans la durée) et que le boitier de l’iPad est déformé (ce qui a dû provoquer les fissures), je n’ai pas envie de me retrouver avec un iPad inutilisable et deux écrans bousillés. Toujours la même histoire de jeu et de chandelle quoi.

Retraite sans défaite

L’opération n’aura pas lieu mais je ne vais pas faire recycler la tablette pour autant, pas tout de suite. Elle va poursuivre sa vie dans le séjour, en bon lecteur multimédia (merci AirPlay), terminal numérique et support de saisie occasionnel (merci les claviers à multiples appairages BlueTooth).