Souvenirs de Nulle-part

bibliothèque, carnet extime et cabinet de curiosités

Plus que jamais l’automne

Tandis que plongé depuis plusieurs semaines dans des sites dédiés à la recherche d’emploi — dans la fonction publique essentiellement — quand je suis tombé sur cette image dans ma photothèque, avec le panneau « DANGER CARRIÈRE », j’ai su que ce serait l’image parfaite pour illustrer le mois d’octobre.

Paysage vallonné d’herbes sèches, de pierres et de branchage. Un panneau « danger carrière » dont le haut est tordu se découpe sur un ciel bleu parsemé de nuages blancs à l’horizon.

Carrière, la mienne apparaît sans doute comme catastrophique : quelque missions au CNRS, un peu de chômage, un emploi temporaire pour une association et puis… pouf… un contrat au sein du service communication d’un groupe industriel dont la cotation boursière fait partie de l’indice CAC40

Sept années passent, je suis les pointillés du graphique de la feuille de calcul encadrant le parcours professionnel d’un jeune cadre parisien, burnout compris, avant de démissionner[1] pour déménager dans les Pyrénées-orientales où un vrai poste de médecin de santé publique attendait ma femme tandis que l’assistance publique des hôpitaux de Paris était trop occupée à rembourser la débâcle Georges-Pompidou.

Après ça, quatorze années à (mauvaise) vue ; de l’entrepreneuriat individuel, du flou, de tout et du rien, le TDAH. Il faudra vraiment que je documente tout ce bazar.


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